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Saint-Valentin, la fête qu’on aime critiquer et pourtant

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Saint-Valentin, mon amour, date idéale pour avouer ses sentiments, entretenir la flamme ou simplement faire plaisir. Les époques passent, les mentalités évoluent. Le mariage laisse place au concubinage, l’être aimé devient un crush. Mais le 14 février, tous les cœurs battent à l’unisson pour célébrer son Valentin ou sa Valentine. Dîner au chandelle, bouquet de roses, cette soirée romantique séduit toujours autant. Parfois taxée de commerciale ou démodée, la fête des amoureux reste une véritable institution dans l’hexagone. Faut-il fêter la Saint-Valentin, les Français répondent oui et les sociologues nous expliquent pourquoi.

 

Faut-il encore fêter la Saint-Valentin ? Les Français répondent oui

 

La Saint-Valentin toujours célébrée

Fidèles à leur réputation de charmeurs et de sentimentaux, les Français sont globalement heureux en amour. Cupidon veille au grain. Selon l’institut de sondage IPSOS, 91 % sont « satisfaits » ou « très satisfaits » de leur vie amoureuse.

La moitié de la population française (54 % en moyenne) prévoit de fêter la Saint-Valentin. Comment ? Soirée romantique (restaurant, théâtre, cinéma, concert), dîner au champagne (option préférée de ces dames), ou départ en week-end remportent, à eux trois, 87 % des suffrages.

22 % des demandes en mariage ont lieu ce jour-là.

❤️️ Plus surprenant : 1 célibataire sur 4 déclare faire des projets pour le 14 février. Trouver l’âme sœur, avouer sa flamme ou simplement se divertir, chacun craque à sa façon.

Le 14 février reste une date à part sur le calendrier grégorien. Les restaurants proposent un menu spécifique, les fleuristes multiplient les bouquets de roses. Bref, un air de séduction plane ce jour-là.

Le cadeau de la Saint-Valentin

Outre marquer l’événement, faire plaisir à son ou sa partenaire reste une tradition largement respectée, appréciée (attendue 😉 ?). Tandis qu’à l’étranger, les sucreries représentent le cadeau le plus répandu, en France, le bijou (ou accessoire de mode) occupe 21 % des fameuses surprises galantes. Contrairement aux idées reçues, seuls 16 % des hommes offrent de la lingerie fine ou coquine à sa Valentine.

Pour certains, dévoiler ses sentiments est plus simple à travers un cadeau.

Moi aussi, le jour de la Saint-Valentin, j’offre un bijou à celle que j’aime

Heureusement, le plaisir d’offrir est réciproque et la gent féminine, elle aussi, recherche le cadeau parfait pour son bien-aimé.

Le bouton de manchette, un cadeau pour hommes et aussi pour femmes

 

N’oublions pas que le bijou est symbole de l’amour et de la séduction. Offrir un collier, un bracelet ou des boucles d’oreilles à sa petite amie affirme les sentiments qu’on lui voue. En le portant, la femme ressent la présence de l’être cher. Il en va de même pour les hommes.

Je veux dire « je t’aime » avec un bijou

Saint-Valentin ; offrir un bijou de qualité

Au cœur des préoccupations

Ces 15 dernières années, le sujet n’a jamais cessé de faire parler dans les chaumières (ou sur les claviers). Google en personne confirme l’intérêt des internautes pour ce fameux jour de la Saint-Valentin. Chaque année, nous sommes des milliers à taper cette requête. En toute logique, les pics d’activité apparaissent en janvier. Passé le réveillon, le ou la partenaire revient au centre des préoccupations. La Saint-Valentin reste un sujet de société et d’actualité récurrent.

Graphique de recherche du mot-clé « Saint-Valentin » entre 2007 et 2022.

 

Fêter la Saint-Valentin : un vrai sujet de société

 

Un rôle anti-routine conjugale

« L’amour, c’est tous les jours », claironnent fièrement les anti Saint-Valentin.

Certes ! Offrir des fleurs, passer une soirée romantique le 14 février et ignorer sa moitié le reste du temps ne rime à rien.

C’est pourquoi Jean-Paul Kaufmann, sociologue spécialiste du couple et auteur de Saint-Valentin mon amour, insiste sur l’effet balise de ce fameux jour. Des occasions comme la fête des amoureux, ne serviraient-elles pas finalement de garde-fous anti-routine ? Même si, en aucun cas, cela ne suffit à maintenir la passion toute l’année durant.

En effet, autrefois, la vie de couple suivait un rythme précis et connu. La rencontre (souvent arrangée) puis les fiançailles précédaient l’union sacrée : le mariage. Aujourd’hui, la vie moderne, la mobilité, les réseaux sociaux multiplient les échanges et les rencontres. Où et quand commence le couple ? D’après le sociologue, la Saint-Valentin sert de rituel. Cette sensation est d’autant plus intense qu’elle se situe dans une expérience collective. Comme pour le sport, le sentiment d’appartenance à un groupe stimule la motivation et l’envie de fêter son amoureux ou amoureuse.

Les jeunes tourtereaux notamment marquent, ce jour-là, leur adhésion à un duo, un couple.

Car oui, les moins de 35 ans célèbrent plus la Saint-Valentin que la moyenne française (61 % contre 54).

 

Conformisme ou anticonformisme ?

La Saint-Valentin, on adore dire qu’on la déteste.

Provocation, anticonformisme, anarchie, refus des conventions… Chacun son argument ou son excuse… Notre société se veut de plus en plus individualiste. L’amour conjugal, le couple, oui, mais pas au détriment de la liberté individuelle. Certains voient alors le romantisme comme la lutte contre le matérialisme. Ceux-là fêtent la Saint-Valentin comme l’occasion d’aller l’un vers l’autre. Le temps d’une soirée, on n’avance plus côte à côte, mais on se regarde face à face.

Le sociologue donne l’exemple de ce jeune couple qui dessine des cœurs en ketchup dans leur assiette. Ou l’art de crier son anticonformisme tout en respectant les traditions, non ? Saint-Valentin, je t’aime, moi non plus !

Et si affirmer que l’on ne fête pas la Saint-Valentin n’était finalement qu’un phénomène de mode, une envie éphémère d’originalité ?

Cette date mythique est aussi le théâtre de séparations. Le sondage d’Ebates en 2017 révèle que 17 % des gens ont connu une rupture le jour de la Saint-Valentin. L’enquête est menée sur le sol canadien, la mauvaise foi française mettra donc ce chiffre noir sur le dos du climat qui empêche les promenades romantiques tardives…

 

Origine de la Saint-Valentin : une célébration libertine

 

Une fête païenne

La fête des Lupercales clôturait l’année religieuse dans la Rome antique. On célébrait alors le Dieu Faunus pour qu’il ravive la fertilité. Libertinage ou orgie ? La question se pose lorsqu’on apprend que les hommes parcouraient la ville en fouettant le ventre des femmes pour favoriser leur fécondité. Ah surprise ! Il s’agissait plus de fêter la jeunesse, et la subversion sexuelle que de vénérer l’amour, le vrai, l’éternel.

Le pape Gélase, au Vsiècle, met fin à cette tradition et consacre la veille des Lupercales à l’amour spirituel.

Le XIVsiècle modifie encore la tendance en ajoutant une tradition de poèmes, de cartes et de dessins.

Ce sont finalement les années 50 qui tournent cette fête vers les couples normatifs bourgeois, disons simplement mariés.

Qui était Valentin ? 🤔

Valentin de Terni était un moine qui fut exécuté le 14 février 270 sur ordre de l’empereur romain Claude II. Il aurait aidé des couples à se marier en secret. Son histoire exacte reste mystérieuse.

 

Qui a parlé de fête commerciale ?

L’argument de merchandising ne prend donc pas ses racines dans l’histoire de cette fête. Les défenseurs de cette tradition répondent que célébrer son Valentin ou sa Valentine peut aussi se faire sans dépenser : une lettre d’amour, un long baiser langoureux ne coûtent rien…

Un événement n’a de commercial que la valeur numéraire que l’on décide de lui donner.

Les mauvaises langues disent même que c’est là l’excuse idéale des pingres. À qui ces derniers rétorquent, à l’inverse, qu’elle permet de déculpabiliser les mauvaises consciences. Bref, le débat n’est pas clos. Grand bien lui fasse, l’amour n’a pas fini de faire parler de lui. Et c’est une bonne nouvelle.

Fêter la Saint-Valentin est-il encore un vrai sujet ? L’amour n’a jamais eu besoin de marketing pour faire son chemin. Chaque couple décide de la manière dont il organise sa soirée du 14 février. Pour les célibataires, c’est l’occasion rêvée de rencontrer sa Valentine ou de simplement profiter d’une soirée supplémentaire dénuée de toute obligation de fidélité.

Je veux faire plaisir à ma Valentine et lui confirmer l’amour que je lui porte.

Je file à la boutique pour lui choisir un joli bijou de qualité.

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